Il offre l’immense avantage de s’installer à l’arrière, donc en sécurité dans le cockpit d’un monocoque ou d’un catamaran et
de maintenir le bateau en marche avant. Si le traînard est suffisamment puissant, le bateau
ne surf plus sur la vague. Il reste en position stationnaire par rapport à la surface de l’eau. Il
ne risque donc pas d’enfourner dans le creux de vague en bas de pente et, sous l’impact, de
virer en travers ou d’être renversé et de démâter.
L’action de freinage de l’ancre de mer provoque un choc brutal lorsque le bateau part au
surf et constitue un risque de rupture. Au contraire, le traînard série Jordan, du fait de la
répartition de la puissance de freinage au travers de ses nombreux cônes, permet un
freinage plus progressif.
Le dimensionnement du traînard et ses composantes est bien sûr fonction du déplacement
du bateau, auquel s’ajoute la surcharge : vêtements, vivres, équipement, annexe, etc.
Vous trouverez dans l’adresse ci-après le rapport d’étude de la Garde Côtière Américaine,
issu de la R&D du traînard. Très intéressant si vous lisez l’anglais. Attention, il faudra
convertir les unités! Je n’ai pas vérifié, mais cette adresse devrait toujours être disponible sur le
web.
http://www.jordanseriesdrogue.com/pdf/droguecoastguardreport.pdf

Ci dessous le schéma de principe du système